Non ce n’est pas encore un billet sur Paris. Enfin si. Mais non.
Il s’agit, ici, plutôt du dernier film de Cédric Klapisch qui met en scène des vies ordinaires d’habitants ordinaires d’un Paris ordinaire.
Cette fresque cinématographique illustre les jonctions et les virages que peuvent prendre les vies de parfaits inconnus au sein d’une grande métropole.
Certes, la taille de Paris se prête à ces types de hasards et d’histoires mais, comme le disait justement Fabrice Luchini il y a peu, le même schéma pourrait se présenter à Toulouse…
Le professeur qui tombe amoureux de son étudiante, l’assistante sociale qui demande juste qu’on lui permette de faire passer ses problèmes avant ceux des autres quelques temps ou l’immigré camerounais qui rêve de la France sont des personnages que l’on peut croiser n’importe où. On ne se soucie guère de leur avenir, on ne les remarque pas. Il en est de même de leur côté…
Le Paris de Klapisch se contente de mettre en lumière ses vies anonymes qui ne laisseront une trace que dans leurs propres histoires…
On passe un agréable moment. On passe du rire aux larmes. On s’inquiète, on s’émeut, on s’énerve. Seules quelques petites baisses de rythme peuvent faire bouger le spectateur dans son fauteuil.
Comme toujours, les critiques fusent et le même petit groupe de « génies du cinéma » pense toujours faire autorité. Mais l’idée principale du cinéma n’est-elle pas simplement de raconter une histoire?
La critique est aisée quand on ne sait rien faire d’autre…
Paris n’est sûrement pas un chef-d’œuvre mais il surclasse certainement Astérix ou les autres blockbusters de ce début d’année.
Paris vaut le coup d’être visité…
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