Utiliser un logiciel libre comme moyen de pression pour obtenir un tarif plus intéressant de la part d’un éditeur pouvait, il y a encore quelques temps, relever de la science-fiction.
Et pourtant c’est une vérité que l’on murmure dans les couloir du ministère de l’Education Nationale…
Ainsi, M. de Robien utiliserait les logiciels libres comme argument de négociation avec les représentants de la firme de Redmond…
Si le déploiement de Linux dans les écoles n’est pas encore dans les esprits des informaticiens (du moins pas de la majorité), OpenOffice.org commence petit à petit à gagner du terrain sur la machine de guerre Microsoft Office.
Ce qui n’est pas pour déplaire!
Basculer d’une suite à une autre entraîne par contre des coûts (formations, installations…) mais une économie différée. L’argument avancé par le ministre est imparable dans la mesure où il n’y a pas plus populiste…
Selon lui, basculer vers le libre impliquerait des coûts élevés et engendrerait une baisse de la qualité du service rendu… Ben voyons… Les fonctionnaires pourraient-ils être encore plus mauvais?
Autant dire tout haut que Microsoft c’est mieux (aïe c’est dur là).
En attendant, rares sont les élèves du premier degré qui peuvent se vanter d’avoir un système d’exploitation récent dans leur classe voire même plus simplement d’avoir un ordinateur.
Il y a un moment où prendre les gens pour des abrutis devient dangereux…
La lutte sera longue mais un jour, Firefox remplacera Internet Explorer dans les écoles. Et ce jour-là, on économisera des sommes considérables en nettoyage de Spywares. Sommes que l’on pourra réinjecter directement dans de l’actif grâce à l’acquisition d’une boîte de crayons à papier HB n°2 (avec gomme).
On peut toujours rêver, non? Si le prochain ministre n’est pas un fan de Bill Gates, il aura, en tous cas, plus de crédibilité!
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