Dans l’actualité d’un pays qui se passionne, autour des machines à café, pour une bataille de mots, de listes et de programmes ; le poète de l’égalité, gardien d’un monde imaginé parfait, s’est éteint sans bruit.
Jean Ferrat n’est plus.
Un pan entier d’une vie tombe avec cette nouvelle…
Les yeux d’Elsa brillent encore à l’arrière d’une voiture qui pousse un enfant vers les bancs de l’école.
Un compagnon cinglant capable avec un air de faire la lumière sur les masses populaires.
Rien de plus qu’un « chanteur moustachu » pour ces cadres trentenaires, plus sensibles à leurs carrières qu’au désespoir qui plane.
Jean Ferrat restera symbole de liberté dans un monde si triste et bien trop formaté.
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