En France, si l’on n’est pas un ingénieur diplômé (d’une grande école), on ne peut pas être informaticien… Hors de question!
Il est impensable qu’un non-ingénieur soit capable de comprendre une méthode de programmation ou une logique de développement…
Il est impensable qu’un non-ingénieur sache ce qu’est le binaire, un datacenter ou même un pc (si si!)…
Alors comment fait-on quand on n’est pas ingénieur? Pour les loisirs. Pas plus. On a beau être passionné, compétent (c’est possible) et avide de savoir ; il fallait aller à l’école. Bien fait!
Heureusement qu’il subsiste des entrepreneurs (jeunes) qui pensent (à juste titre) que le talent ne se mesure pas forcément par le cursus scolaire. Il sont rares, mais ils existent!
Principalement dans le domaine du web. La Web Agency moderne et dynamique n’aura pas besoin d’un collaborateur surdiplômé pour répondre sans difficultés aux besoins de ses clients.
Malheureusement, le choix reste encore compliqué. Difficile de se faire une idée sur un ou deux entretiens techniques. Deux heures pour juger un candidat que l’on aura à côté de soi pendant plusieurs années. C’est du même domaine qu’une soutenance de stage. On juge sur un laps de temps bien trop court.
Il faut donc être en grande forme pour passer un entretien technique. Les révisions ne servent à rien et sont le propre des ingénieurs (qui, eux, ont quelque chose à réviser, n’est-ce pas…).
Le facteur chance tient certainement une place importante.
Malgré ces ouvertures, le marché de l’emploi informatique reste bien sombre pour l’autodidacte. Celui-ci n’aura qu’à utiliser son expérience acquise sur le terrain (et non à l’école) pour soutenir un projet libre à ses heures perdues…
Puisqu’on ne lui donne que trop rarement sa chance…
Ben, tu es quand même rentré au gouvernement nonobstant ta lacune de diplôme en informatique il me semble, non ?
Je n’ai malheureusement pas la chance d’être titulaire de mon poste… 😐